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L’épicerie mexicaine : Le Mexique livré à toute l’Europe !

Logo de l'épicerie Mexicaine par Mundoshop

Dans cet article

L’épicerie mexicaine, c’est la célébration de la richesse de la culture mexicaine à travers ses fabricants et artisans locaux, ses produits authentiques, sa passion pour la gastronomie et la décoration mexicaine. Mais c’est aussi une activité logistique hors pair pour les échanges Euro-Mexicains.

Son dirigeant Nicolas Corbay nous invite à retracer l’histoire captivante de L’Epicerie Mexicaine & de Mundoshop depuis plus de 10 ans. Un voyage à travers ses expériences et ses défis. Venez découvrir les coulisses d’une histoire de cœur pour le Mexique devenue activité professionnelle.

Quels événements ont précédé la création de l’épicerie mexicaine ?

Avant tout, on est MundoShop, un réseau de sociétés Franco-Mexicaines d’import, export et de distribution. Notamment, pour des clients qui veulent acheter du mobilier, du textile, de la mode provenant du Mexique. Tout en aidant des artisans et fabricants mexicains à exporter.
De notre côté, on organisait le sourcing. C’est-à-dire l’achat, les douanes, l’export, le transport, les dédouanements en France ainsi que les livraisons.

Comment MundoShop a-t-il diversifié son activité vers l’importation d’épicerie mexicaine ?

Un jour un de nos clients nous a demandé un coup de main pour pouvoir importer ses premières palettes d’épicerie. Il m’a communiqué ces tarifs de logistique qu’il avait obtenus auprès d’autres fournisseurs. Ces prix étaient excessifs, alors je lui ai proposé de faire le service de transport pour sa marchandise. En transportant pour ce client, il s’est avéré que j’avais déjà rencontré, il y a une dizaine d’années, le fournisseur sur des salons en France. Notamment, le Salon International de l’Alimentation (SIAL), qui est un salon pour les professionnels de tout ce qui est alimentaire au Parc des expositions à Villepinte. Je me suis aperçu que je devais charger quelques palettes chez lui, alors j’ai regardé la possibilité de faire venir d’autres produits d’épicerie. J’ai fait appel à mes amis mexicains qui m’ont aiguillé sur mes choix. Finalement, cela nous a permis de mutualiser nos imports et de baisser nos coûts de revient.
J’ai démarré la société sans fonds, seulement avec des clients qui avaient envie d’acheter et l’envie d’aider. Au fur et à mesure, j’ai généré une trésorerie qui m’a donné la possibilité de commencer à acheter du stock. Et c’est comme ça qu’aujourd’hui notre activité se compose d’environ 35 à 40 % de logistique pure et 40 % d’épicerie. Pour la partie concernant L’épicerie mexicaine, on a dû multiplier par six ou sept en quatre ans à peu près nos volumes !

Comment avez-vous réussi à gérer la crise du COVID-19 ?

La moitié de nos clients étaient fermés pendant plusieurs mois : les restaurants, les bars, et même certains grands distributeurs. Bien que nous fassions de l’alimentaire et que l’alimentaire a continué a tourné, on a été largement impacté. Nous avons eu une baisse d’environ 30 % de notre chiffre d’affaires sur une période de deux ans. Très peu de personne osait s’engager sur des commandes, ça nous a obligés de nous revoir un petit peu nos stratégies d’approvisionnement. On a joué la sécurité et on a baissé nos volumes. Tout en se concentrant sur des denrées qui se gardaient très longtemps.

Pourquoi avoir choisi incwo pour vous accompagner ?

Pour commencer, on a déjà eu des crashs informatiques. On a fait partie de ceux qui ont perdu leurs données avec OVH. On voulait un outil sécurisé sur des serveurs externalisés. En plus, incwo permettait de personnaliser nos besoins, ça nous permettait d’affiner notre travail. Ça fait maintenant des années qu’on utilise incwo.

Le gros avantage pour nous, c’est qu’on peut gérer de manière très précise tout ce qui est relatif au taux de change ou au colisage grâce aux différentes apps. On arrive à être pointus sur nos calculs et nos prix de revient. Ce qui nous permet de calculer nos prix de vente ! Finalement, on a aussi démarré L’Épicerie Mexicaine grâce à incwo, car le logiciel nous permettait la gestion des stocks, des DDM et des numéros de lot. Mais aussi, il y a une vraie gestion des délais d’approvisionnement. Notamment, en mettant en place des vrais cadenciers d’approvisionnement. Ce qui nous permet d’estimer nos besoins dans trois mois, six mois… Ces fonctionnalités ont été particulièrement utiles lors de la crise du COVID-19 et de la guerre en Ukraine.

Comment les réseaux sociaux ont-ils changé la façon dont vous recherchez des fabricants ?

Dans mon métier, les recherches se faisaient essentiellement sur Internet. On cherchait un fabricant, un producteur de tel ou tel produit. Et après, on prenait contact directement avec eux. Mais la montée des réseaux sociaux perturbe un peu cette pratique. On doit vérifier que ce qui est communiqué sur les réseaux sociaux est véridique. Parce qu’on peut être un gros communicant et ne pas être équipé pour livrer. Et à l’inverse, il y a des gens qui ne communiquent pas du tout, mais qui sont des énormes boîtes.

Pourquoi avez-vous ressenti le besoin d’être présent sur les réseaux sociaux ?

Ce qui me gênait dans le fait de ne pas avoir de réseaux sociaux, c’est que je ne pouvais pas montrer que j’avais un vrai entrepôt, avec une vraie gestion des stocks… Et puis plusieurs fois, des gens ont communiqué sur des livraisons alors que c’était mon entrepôt. Alors, je me suis dit que c’était important de montrer qu’on existe à travers les réseaux. Mais on se tourne vers une utilisation intelligente, notamment en expliquant l’utilisation des produits. Comment ses produits se consomment, comment ils se conservent, leurs provenances, le mix des cultures : Il y a un mix avec le Tex-Mex, avec l’Amérique Latine, l’Amérique du Sud… En fait, à travers les réseaux sociaux, on rend le produit intelligible, car finalement très peu de clients comprennent.

Comment peut-on vous contacter pour découvrir vos produits ?

On est situé près de Paris, à Émerainville. On a un entrepôt, on reçoit des professionnels, des transporteurs qui chargent… Et comme on ne fait que du B2B, on passe par un référencement client : le client doit ouvrir un compte chez nous via une fiche d’inscription pour acheter. Puis après, on lui donne accès à notre catalogue et à notre site L’épicerie mexicaine. Et pourquoi pas, par la suite, nous ouvrir un peu plus au marché par le B2C !

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